Mot du président et du directeur général

Mot du président

Forger notre avenir à la hauteur de nos ambitions!

Au regard de la dernière année, le sentiment d’avoir gravi une marche importante est le plus grand constat que j’en retire. Le parcours est encore loin d’être terminé. Toutefois, nous avons franchi une autre étape.

Depuis plusieurs années, nous partageons la même vision, conservons les mêmes objectifs et réitérons les mêmes messages. Notre but ultime : instaurer un environnement d’affaires qui favorisera l’investissement au sein des entreprises et de l’ensemble de la production porcine.

Gardant cet objectif bien en tête, nous avons travaillé fort pour assurer une meilleure répartition des revenus en provenance des marchés au sein de la filière porcine québécoise. La mise en œuvre de la nouvelle formule de prix au cœur de la Convention de mise en marché 2019-2022 est un grand pas vers l’atteinte de ce but.

Nous nous sommes intéressés au fonctionnement de l’industrie porcine aux États-Unis. Nous avons appris. Nous avons monté un dossier complet qui réunissait l’ensemble des preuves que nous avons pu récolter en trois ans de travail acharné. Cette campagne ne s’est pas faite sans heurt. Nous avons dû travailler rigoureusement pour faire valoir notre point de vue.

Cette formule de prix basée sur la valeur de la carcasse reconstituée est précieuse pour nous. Elle est essentielle à bien des chapitres. Elle permettra aux éleveurs de produire en se rapprochant de leurs coûts de production, de récupérer éventuellement certaines pertes financières qui ont été accumulées, d’avoir plus de liberté pour choisir leur modèle d’affaires, de dégager de meilleures marges afin de pouvoir moderniser leurs bâtiments et de les rendre conformes aux normes du bien-être animal et, bien entendu, d’être en mesure de préparer une relève enthousiaste pour leur entreprise.

Nous pouvons être fiers du progrès que nous avons accompli, comme éleveurs et comme organisation.

Bien qu’il soit navrant que la nouvelle Convention ait fait l’objet de contestation de la part des acheteurs, nous savons qu’elle représente le premier pilier pour assurer la pérennité de la production porcine québécoise.

Pour être en mesure de transformer et de vendre de la viande de porc de qualité, les acheteurs ont tout intérêt à payer adéquatement leurs fournisseurs et ainsi, leur conférer un rôle de partenaire. Cette préoccupation est partagée à travers l’ensemble des éleveurs du Canada. Nous ne sommes pas les seuls à être concernés par cet enjeu. Nous travaillons solidairement avec l’ensemble des producteurs canadiens pour faire reconnaître l’apport indéniable de l’industrie porcine pour l’économie canadienne et la nécessité d’obtenir un juste prix.

Nous devons aussi obtenir un meilleur appui de nos gouvernements. Leur contribution demeure incontournable pour que la filière porcine québécoise atteigne son plein potentiel, que ce soit en bonifiant la sécurité du revenu ou en mettant en place les conditions gagnantes qui favoriseront la relance de l’investissement au sein de la production porcine. Il y a plus d’un an déjà, le ministre Lamontagne s’engageait auprès de la filière à brosser un portrait du secteur et à prendre des mesures pour mieux l’appuyer. L’heure est maintenant à la réalisation de cet engagement.

 

Une année ponctuée d’embûches

La dernière année n’a pas été sans embûches. La fermeture des frontières chinoises à l’exportation de viande de porc canadienne pendant plus de trois mois a durement touché notre filière. Peu importe les conflits politiques, nous devons pouvoir préserver notre compétitivité en tant que filière en élaborant des stratégies en collaboration avec nos gouvernements.

Outre les guerres commerciales, cette année aura aussi été marquée par la montée du mouvement végane et antispéciste. En collaboration avec l’Union des producteurs agricoles, nous avons fait la demande au gouvernement d’instaurer une loi afin de protéger les entreprises agricoles contre les actions de perturbation de groupes de désobéissance civile. Le gouvernement s’est d’ailleurs engagé à mettre en place une telle mesure, et ce, par l’intermédiaire de la création d’une table de concertation.

 

Une organisation responsable

Depuis de nombreuses années, nous avons montré à maintes reprises que notre organisation est responsable et que nous sommes déterminés à nous prendre en main. L’une des belles réussites est l’amélioration marquée de notre image publique. Ce travail de longue haleine aura permis de démystifier la production porcine et de valoriser notre profession.

Nous avons montré notre préoccupation envers la cohabitation et l’environnement en appliquant des pratiques plus responsables et par la suite, en s’engageant concrètement dans une démarche reconnue de responsabilité sociale.

D’ailleurs, la santé des animaux demeure au cœur de nos priorités. La mobilisation de l’ensemble des éleveurs permet maintenant de compter sur une veille sanitaire provinciale du syndrome reproducteur et respiratoire porcin. Grâce à l’Équipe québécoise de santé porcine (EQSP), nous avons des plans d’intervention très efficaces en cas de diarrhée épidémique porcine ou de deltacoronavirus. Un plan de mesures d’urgence est en cours d’élaboration en ce qui concerne la peste porcine africaine. Un travail colossal que l’EQSP coordonne, en prévision d’une crise que nous souhaitons ne jamais vivre.

Sachant que l’enjeu du bien-être animal est de plus en plus important pour nos sociétés, nous continuons d’améliorer nos pratiques. Nous avons toujours le souci de continuer notre progression dans ce domaine, même si plusieurs changements demandent des investissements qui trop souvent ne peuvent être rentabilisés.

Cette année, nos efforts de longue date pour positionner avantageusement Le porc du Québec sur les tablettes de la grande distribution ont pris un virage historique avec la décision des marchés IGA d’offrir exclusivement le porc d’ici à leurs consommateurs. Le porc du Québec est aujourd’hui un gage de qualité, associé à la gastronomie québécoise. Ses caractéristiques nous ont permis de promouvoir le porc du Québec comme un atout dans une alimentation saine et équilibrée. Soulignons aussi le succès remarqué de la publicité du Bye Bye 2019, « Le temps du porc ».

Nous avons également cherché à nous rapprocher de nos membres en offrant un contact plus direct, soutenu et transparent afin de répondre à leurs besoins. De nombreux outils ont été utilisés pour y parvenir, tels que le Flash, le Facebook en direct et les rencontres par visioconférence.

Ces exemples démontrent tout le chemin que nous avons fait dans les dernières années. Nous n’avons pas hésité à revoir nos pratiques pour constamment rester à l’avant-garde des tendances et nous allons continuer en ce sens.

 

À l’ère du changement

Depuis plus d’un an, l’organisation est entrée dans un processus de relève à la direction générale. Nous avons clarifié la démarche à prendre ainsi que les profils des personnes à embaucher. À ce jour, nous avons été en mesure d’embaucher un directeur général adjoint et un directeur des affaires économiques. Pour ce qui est de la direction générale, le processus est en cours.

Ce processus de relève à la direction générale a lieu simultanément avec l’amorce des travaux pour la mise en place du prochain plan stratégique de l’organisation. Cet exercice permettra de définir les priorités de l’organisation pour les prochaines années ainsi que le positionnement escompté de l’organisation dans cinq ans.

À partir de cette réflexion, il sera nécessaire de revoir la planification du financement de l’organisation. Par ailleurs, la modernisation du langage de programmation rejoint également cet objectif de renouveau et d’adaptation aux réalités d’aujourd’hui. L’organisation doit se donner de meilleurs outils informatiques pour bien répondre aux besoins actuels et futurs des éleveurs et de leurs partenaires.

Beaucoup de travail reste encore à faire. Il nous faudra redoubler d’ardeur au cours des prochains mois afin de forger nos entreprises et notre organisation à la hauteur de nos ambitions. Je suis persuadé que tous ensemble nous y parviendrons.

 


David Duval
Président
Les Éleveurs de porcs du Québec

Mot du directeur général

Préparer l’avenir de l’organisation

La dernière année en aura été une année charnière pour notre organisation. Après avoir défendu pendant tant d’années, la nécessité de mettre en place un environnement d’affaires favorable à l’investissement, un gain incontestable a été réalisé pour les éleveurs de porcs du Québec, avec la mise en œuvre de la nouvelle Convention de mise en marché. Un grand pas certes, mais un bout de chemin reste à parcourir pour assurer la vitalité et le développement de la production porcine.

Les éleveurs et leur organisation professionnelle ont fait un travail remarquable dans les dernières années en améliorant significativement leur image publique, et ce, grâce notamment, à l’adoption d’une démarche de responsabilité sociale. L’environnement, la santé et le bien-être animal resteront des éléments fondamentaux pour nos citoyens, nos clients d’ici et ceux d’ailleurs. Il sera incontournable que ces enjeux sociétaux demeurent au cœur des priorités de notre secteur et de notre industrie.

Les éleveurs et leur organisation professionnelle ont fait un travail remarquable dans les dernières années en améliorant significativement leur image publique, et ce, grâce notamment, à l’adoption d’une démarche de responsabilité sociale. L’environnement, la santé et le bien-être animal resteront des éléments fondamentaux pour nos citoyens, nos clients d’ici et ceux d’ailleurs. Il sera incontournable que ces enjeux sociétaux demeurent au cœur des priorités de notre secteur et de notre industrie.

 

Forger nos ambitions

La définition des contours de cette organisation rassembleuse et inclusive sera l’objectif fondamental du prochain plan stratégique que pilotera une nouvelle équipe de direction.

Une démarche de consultation et de réflexion auprès des élus, éleveurs et partenaires, s’amorcera prochainement. Une fois adopté, le plan guidera les priorités et les actions des Éleveurs pour les cinq prochaines années.

La voie sera ensuite tracée pour un nouveau plan de financement, démarche essentielle permettant de définir les ressources dont disposeront les Éleveurs pour s’acquitter de leurs mandats et poursuivre leur modernisation. C’est d’ailleurs à cette fin que furent entrepris, au cours de la dernière année, les travaux de modernisation du langage de programmation.

 

Une organisation toujours alerte
La pandémie de la COVID-19 a bouleversé le fonctionnement de notre société et de ses institutions. Vos entreprises, celles de la filière, les Éleveurs n’y ont pas échappé. C’est dans ce contexte que j’ai accepté de reprendre temporairement mes fonctions à la direction générale.

Bien secondé comme toujours par Mario Rodrigue, par l’équipe de direction et par l’ensemble des employés, nous avons adopté mesures et stratégies qui auront permis de maintenir la qualité et l’efficacité de nos services, et ce, au cœur d’une situation historique de porcs en attente, rendue encore plus difficile par les recours devant la Régie des marchés agricoles.

Au moment d’écrire ces lignes, la situation de l’écoulement des porcs s’est grandement améliorée alors que les décisions de la Régie ont maintenu l’essentiel de la convention en vigueur. La mise en marché collective demeure le fondement de l’action des Éleveurs et il y a de quoi en être fier.

En terminant, je tiens à remercier à nouveau le conseil d’administration et l’ensemble des élus pour leur engagement, leur confiance et leur appui. Les remercier aussi pour le témoignage émouvant de novembre dernier que je porterai en moi pour toujours.

Aussi, toute ma reconnaissance à la valeureuse équipe des permanents des Éleveurs, et en particulier, à mon complice des premières heures, Mario. Ce fut un plaisir, un honneur et une fierté d’évoluer au sein de cette équipe aussi soudée et dédiée.

Votre organisation est à l’ordre, entre bonnes mains et prête à relever les nombreux défis auxquels elle se prépare déjà, s’affairant ainsi à forger un avenir à la hauteur de vos ambitions.
Le directeur général,
Jean Larose

Mission

Depuis 1966, nous sommes au service des éleveurs de porcs du Québec, en collaboration avec les acteurs de la filière porcine et de la communauté.

Nous mettons tout en œuvre pour :

  • être un leader au sein de la filière porcine québécoise;
  • assurer la prospérité et le développement durable des entreprises porcines du Québec;
  • offrir un produit de qualité supérieure à tous les consommateurs;
  • offrir un maximum d’informations et de formations aux éleveurs pour qu’ils soient des moteurs de changement et de réussite.

Les Éleveurs sont notamment responsables de la gestion du Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec, constitué en vertu de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche.

Le Plan conjoint est un outil qui donne la possibilité aux éleveurs de négocier collectivement toutes les conditions de mise en marché de leur produit.

Les contributions perçues en vertu du Plan conjoint permettent notamment d’appuyer :

  • la recherche, le développement et le transfert technologique;
  • des services d’expertise technique et économique;
  • la promotion du produit « Le porc du Québec » et la valorisation de la profession.

Structure
des Éleveurs

Comités de mise en marché
Comité de vérification interne et finances / Comités consultatifs

Responsabilité
sociale

Structure
organisationnelle

Le conseil d’administration

Le conseil d’administration est composé du président des Éleveurs de porcs du Québec, des présidents des groupes régionaux et des présidents des comités de mise en marché. Dix réunions du conseil d’administration ont été tenues au cours de la dernière année.

image de

Le comité exécutif

Le comité exécutif est formé de cinq membres : le président ainsi que les premier et deuxième vice-présidents sont élus lors de l’assemblée générale annuelle pour un mandat de deux ans. Les deux autres membres sont élus par le conseil d’administration pour un mandat d’un an. Le comité exécutif s’est réuni à neuf reprises depuis un an.

image de

Le comité de direction

Ce comité est composé des gestionnaires de l’organisation. Il voit à la coordination de l’équipe de permanents afin d’assurer le suivi des mandats donner par les élus.

image de

Équipes de travail

  • Direction générale
  • Direction des communications
  • Direction du marketing
  • Direction des affaires économiques
  • Direction de la comptabilité et des finances
  • Direction de la mise en marché
  • Direction santé, qualité et recherche et développement
  • Direction des technologies de l'information
image de
image de
image de
image de
image de
image de
image de
image de

Les comités

Les comités de mise en marché

Le comité de mise en marché – finisseurs est composé d’éleveurs engagés dans l’engraissement et la mise en marché de porcs destinés à l’abattage. Le comité de mise en marché – naisseurs regroupe, pour sa part, les éleveurs engagés dans l’élevage et la mise en marché de porcelets. Les deux comités découlent des règles prévues au Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec. Essentiellement, ces comités ont pour fonction d’élaborer tout projet de mise en vente en commun et tout mécanisme de fixation du prix pour leur groupe respectif. S’il y a lieu, ils agissent également, avec les Éleveurs de porcs du Québec, comme agents de négociation des conditions de vente de leur produit. Ces deux comités sont composés d’un représentant désigné par chacune des régions. S’il advient qu’un poste est laissé vacant par une région, chaque région est invitée à soumettre une candidature pour pourvoir ce poste.

réunions du comité de mise en marché - finisseurs
réunions du comité de mise en marché - naisseurs
Membre des comités de mise en marché
(naisseurs et finisseurs) 2019-2020
Régions Naisseurs Finisseurs
Bas-Saint-Laurent Sébastien Pagé* René Harton
Beauce Guylaine Bergeron,
vice-présidente
Simon Breton,
Membre exécutif
Estrie Roberto Rodriguez Martin Viens
Centre-du-Québec Jeannine Chartrand Marco Couture
Deux Rives Sylvain Bouffard Maxime Gosselin
Lanaudière-
Outaouais-
Laurentides
Sébastien Coutu,
membre exécutif
Gaston Wolfe
Mauricie Martin Auger Mario Massicotte
Montérégie Pierre Massie,
président
Julien Santerre,
président

 

* Le poste alloué à la région du Bas-Saint-Laurent, au sein du comité des naisseurs,
a été pourvu par Sébastien Pagé, un éleveur naisseur de l’Estrie.

Le comité vérification interne et finances

Le comité propose au conseil d’administration les budgets annuels et assure leurs suivis. À cette fin, il rencontre annuellement les auditeurs, examine les états financiers des Éleveurs et les propose pour adoption au conseil d’administration. Il revoit les aspects financiers des politiques administratives, des politiques de financement et des politiques de placement et effectue le suivi des aspects financiers des litiges et des engagements. Le comité vérification interne et finances exécute également tout autre mandat que lui confie le conseil d’administration et fait rapport de ses activités et soumet des recommandations au conseil d’administration. Le comité est composé du président et du 1er vice-président des Éleveurs de porcs, d’un membre du comité exécutif désigné par les membres de ce comité et d’un membre du conseil d’administration désigné par ce dernier. Le comité s’est réuni à sept occasions.

Les membres du comité vérification interne et finances sont :
Noms Postes
François Nadeau président du comité et membre du C. A.
David Duval
président des Éleveurs
Yvan Fréchette
1er vice-président
Serge Ménard membre du comité exécutif

Les comités consultatifs

Le conseil d’administration s’adjoint des comités pour l’étude de dossiers spécifiques ou la réalisation de certains projets. Ces comités sont composés d’administrateurs des Éleveurs de porcs du Québec et de membres des comités de mise en marché. Certains comités comptent aussi un ou des membres supplémentaires provenant de l’extérieur de l’organisation. Il peut s’agir d’un éleveur ou d’une ressource externe.

  • Santé, qualité, recherche & développement
  • Vie associative
  • Coût de production
  • Cohabitation et environnement
  • PPA – comité de recours
  • Comité de travail du SGRM
  • Valorisation du produit et de la profession
  • Comités de la convention de mise en marché des porcs
  • Élevage à forfait
  • Administrateurs de la corporation de recherche Porcima inc.
  • Représentants des éleveurs au sein des comités de la filière porcine
  • Autres comités des éleveurs
réunions du comité santé, qualité, recherche & développement
réunions du comité vie associative
réunions du comité coût de production
réunions du comité cohabitation et environnement
Membres du comité santé, qualité, recherche & développement
Yvan Fréchette, président du comité
François Nadeau, membre du C.A.
René Roy, membre du C.A.
Guylaine Bergeron, vice-rpésidente du comité de mise en marché – naisseurs
Simon Breton, membre exécutif du comité de mise en marché – finisseurs
Mélanie Dinelle, productrice, membre externe
Jimmy Martin, producteur, membre externe
Caroline Wolfe, productrice, membre externe
Membres du comité vie associative
Benoit Magny, président du comité
René Roy, membre du C.A.
Louis-Philippe Roy, membre du C.A.
Jean-François Grenier, producteur, membre externe
Suzanne Duquette, productrice, membre externe
Rémy Gauthier, producteur, membre externe
Membres du comité coût de production
Serge Ménard, président du comité
David Duval, président des Éleveurs
Louis-Philippe Roy, membre du C.E.
David Vincent, membre du C.A.
Pierre Massie, président du comité de mise en marché – naisseurs
Martin Viens, représentant du comité de mise en marché – finisseurs
Rénald Mercier, Shur-Gain, conseiller expert
Benoît Turgeon, CDPQ, conseiller expert
Membres du comité cohabitation et environnement
Yvan Fréchette, président du comité
Louis Coutu, membre du C.A.
Mélanie Dinelle, membre externe
Claude-Émilie Canuel, productrice, membre externe
Caroline Belzile, productrice, membre externe
PPA – comité de recours
Louis-Philippe Roy, président du comité
Julien Santerre, membre du C.A.
David Vincent, membre du C.A.
Membres du comité de travail du SGRM
Pascal Rioux, président du comité
David Vincent, producteur
Maxime Gosselin, producteur
Renée Henri, productrice
Sylvain Bouffard, représentant du comité de mise en marché – naisseurs
Éric Fournier, conseiller expert, réseau Agri-conseil
Membres du comité valorisation du produit et de la profession
Pierre Massie, président du comité
Louis-Philippe Roy, membre du C.A.
Louis Coutu, membre du C.A.
Julie Bogemans, productrice, membre externe
Marco Couture, producteur, membre externe
Chantale Desjardins, Olymel, membre externe – abattoir
Sylvie Hautcoeur, Lucyporc, membre externe – abattoir
Marylène Ménard, F. Ménard, membre externe – abattoir
Membres du comité de travail de la convention de mise en marché des porcs – négociations
David Duval, président des Éleveurs
Julien Santerre, président du comité de mise en marché – finisseurs
Jean Larose, directeur général
Claudine Lussier, directrice de la mise en marché
Daniel Hudon, directeur des opérations de la mise en marché
Deux membres représentant chacun des abattoirs

 

Membres du comité de travail de la convention de mise en marché des porcs – séances régulières
David Duval, président des Éleveurs
Julien Santerre, président du comité de mise en marché – finisseurs
Jean Larose, directeur général
Claudine Lussier, directrice du Service de la mise en marché
Daniel Hudon, directeur des opérations – Service de la mise en marché
Représentants des abattoirs
Représentants du MAPAQ

 

Suivi de l’application de la convention de mise en marché des porcs
David Duval, président des Éleveurs
Louis-Philippe Roy, membre du C.E.
Serge Ménard, membre du C.A.
Julien Santerre – président du comité de mise en marché – finisseurs
Maxime Gosselin, désigné par le comité de mise en marché – finisseurs
Jean Larose, directeur général
Daniel Hudon, directeur des opérations – Service de la mise en marché
Claudine Lussier, directrice du Service de la mise en marché
Élevage à forfait
Benoit Magny, président du comité
Étienne Bélanger – Bas-Saint-Laurent
Line Gagné – Beauce
Geneviève Chapdelaine – Centre-du-Québec
Simon Deschênes – Deux Rives
Ève Saint-James – Estrie
Bernard Pitre – Lanaudière-Outaouais-Laurentides
Martin Marcouiller – Mauricie
Jonathan Alix – Montérégie
Administrateurs de la corporation de recherche Porcima Inc.
David Duval, président des Éleveurs
Yvan Fréchette, 1er vice-président
Jean Larose, directeur général
Mario Rodrigue, directeur général adjoint
Raphaël Bertinotti, directeur Santé, qualité, recherche & développement
Représentants des éleveurs au sein des comités de la filière porcine
Comité de coordination de la filière porcine
David Duval, président des Éleveurs
Jean Larose, directeur général

 

Comité des leaders du plan stratégique de la filière porcine
David Duval, président des Éleveurs
Yvan Fréchette, 1er vice-président
Louis-Philippe Roy, 2e vice-président
Jean Larose, directeur général

 

Comité des leaders du plan stratégique de la filière porcine
Yvan Fréchette, 1er vice-président
Raphaël Bertinotti, directeur Santé, qualité, recherche et développement
Autres comités des éleveurs
Comité d’experts coût de production
Serge Ménard, Jean-Guy Hamelin

 

Comité de gestion des prévisions et planification des livraisons de porcs
Simon Breton, René Harton et Daniel Hudon des Éleveurs
Gérard Nadeau, Bertrand Charest et Pierre Gélinas d’Olymel

 

Comité technique des normes d’abattage
Julien Santerre, Raphaël Bertinotti, Daniel Hudon, Marcel Lemieux, Jean-François Proulx

 

Comité consultatif sur l’utilisation judicieuse des médicaments
Yvan Fréchette, Raphaël Bertinotti (ou Marie-Pier Lachance)

 

Sous-comité de révision du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des porcs (Nommé par le comité SQR&D)
Yvan Fréchette

 

Comité de travail pour le projet porc PISAQ
Yvan Fréchette, Josée Reid

 

Stratégie québécoise en santé et bien-être animal
Raphaël Bertinotti

Les représentations externes

Les Éleveurs de porcs du Québec sont représentés au sein de plusieurs comités et organisations externes.

Représentants au sein de l’Union des producteurs agricoles (UPA)
COMITÉ CONSULTATIF ET COMITÉ D’ADMINISTRATION DE L’IMMEUBLE DE L’UPA François Nadeau
CONSEIL GÉNÉRAL David Duval
TABLE DE TRAVAIL SUR LA SÉCURITÉ DU REVENU ET LES OUTILS FINANCIERS ET COMITÉ DE COORDINATION SUR L’ASRA Louis-Philippe Roy
TABLE DE TRAVAIL SUR LES CONTRIBUTIONS DES GROUPES SPÉCIALISÉS Yvan Fréchette
TABLE DES PRÉSIDENTS ET SECRÉTAIRES DES GROUPES SPÉCIALISÉS David Duval, Jean Larose
TABLE DE TRAVAIL SUR L’AGROENVIRONNEMENT ET L’ATTÉNUATION DES GAZ À EFFET DE SERRE Yvan Fréchette

 

Centre de développement du porc du Québec (CDPQ)
CONSEIL EXÉCUTIF Yvan Fréchette CONSEIL D’ADMINISTRATION François Nadeau, Mario Rodrigue, Louis-Philippe Roy au C.A. COMITÉ SUR LA GOUVERNANCE Louis-Philippe Roy COMITÉ D’AUDIT François Nadeau COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES François Nadeau COMITÉ D’ORIENTATION DES ÉPREUVES EN STATION Yvan Fréchette, Raphaël Bertinotti

 

Autres comités
CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT (CRSAD) Yvan Fréchette, C.A. CENTRE D’INSÉMINATION PORCINE DU QUÉBEC (CIPQ) Pierre Massie, C.A. COMITÉ CONFÉRENCES PORC SHOW Yvan Fréchette, Raphaël Bertinotti COMITÉ DIRECTEUR PORC SHOW Louis-Philippe Roy, Jean Larose COMITÉ VALORISATION DE LA FILIÈRE Danielle Vaillant, présidente ÉQUIPE QUÉBÉCOISE DE SANTÉ PORCINE (EQSP) David Duval TABLE RONDE SUR LA CHAÎNE DE VALEUR DU PORC (AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE CANADA) René Roy

 

Conseil canadien du porc (CCP)
CONSEIL D’ADMINISTRATION Yvan Fréchette, René Roy CONSEIL EXÉCUTIF DE COORDINATION ET COMITÉ SUR LA GOUVERNANCE RELIÉ AU CONSEIL René Roy, 2e vice-président
Comité du conseil canadien du porc
COMITÉ DE REVENDICATIONS DU CCP René Roy COMITÉ AVISEUR SUR LA SANTÉ PORCINE DU CCP René Roy, Raphaël Bertinotti COMITÉ SUR LA GESTION DES RISQUES DE L’ENTREPRISE DU CCP René Roy COMITÉ DE RÉVISION DU CODE DE PRATIQUES DU CCP Yvan Fréchette COMITÉ DES PROGRAMMES À LA FERME – GROUPE DE GESTION DU CCP Yvan Fréchette, Marie-Pier Lachance COMITÉ DES PROGRAMMES À LA FERME – GROUPE TECHNIQUE DE LA SALUBRITÉ René Roy, Marie-Pier Lachance COMITÉ DES PROGRAMMES À LA FERME – GROUPE TECHNIQUE DU BEA DU CCP Marie-Pier Lachance COMITÉ DE POLITIQUES PORCTRACÉ DU CCP Yvan Fréchette CANADA PORC INTERNATIONAL (CPI) Louis-Philippe Roy CONSEIL NATIONAL SUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX D’ÉLEVAGE René Roy

 

Chaires et regroupements de recherche
CENTRE DE RECHERCHE EN INFECTIOLOGIE (CRIPA) Raphaël Bertinotti CHAIRE DE RECHERCHE EN SALUBRITÉ DES VIANDES DU QUÉBEC (CRSV) Raphaël Bertinotti, Marie-Pier Lachance CHAIRE DE RECHERCHE SUR LES STRATÉGIES ALTERNATIVES EN ALIMENTATION DES PORCS ET DES VOLAILLES DANS UN CONTEXTE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, UNIVERSITÉ LAVAL Raphaël Bertinotti GROUPE DE RECHERCHE SUR LES MALADIES INFECTIEUSES DU PORC (GREMIP) Raphaël Bertinotti CHAIRE DE RECHERCHE INDUSTRIELLE DU CONSEIL DE RECHERCHE EN SCIENCES NATURELLES ET EN GÉNIE DU CANADA (CRSNG) EN BIEN-ÊTRE DES PORCS Raphaël Bertinotti PRAIRIE SWINE CENTER SASKATCHEWAN (CA) Vacant SWINE INNOVATION PORC (CA ET AGA) Secteur porcin du Québec – René Roy, Raphaël Bertinotti
Bas-Saint-Laurent Beauce Deux Rives Mauricie Estrie Lanaudière-Outaouais-Laurentides Montérégie Centre-du-Québec

Production porcine
au Québec

Source: Les Éleveurs de porcs du Québec
Au cours de la période 2008 à 2014, les abattages de porcs québécois ont chuté de 13 %, passant de 7,8 à 6,8 miilions de têtes. Depuis 2015, les abattages se sont stabilisés autour de 7 millions de têtes. Au cours des dix dernières années, le poids carcasse des porcs québécois n’a cessé de progresser, passant de 94 kg à près de 109 kg en 2019. En 2019, la production de viande porcine a atteint un nouveau record de 755 millions de kilos.

Source: Agriculture et Agroalimentaire Canada – Agence canadienne d’inspection des aliments
Entre 2010 et 2016, pour compenser la baisse de la production québécoise de porcs, les abattoirs du Québec ont augmenté leurs importations annuelles de porcs ontariens de 250 000 à plus de 1 million afin de maintenir leur niveau d’abattage tout près de leur capacité maximale. En 2017, on a assisté à une augmentation de la capacité d’abattage annuelle de près de 445 000 têtes. Cette croissance devrait se poursuivre en 2019 pour dépasser les 9,7 millions de têtes.

Source : La Financière agricole du Québec
En 2018, les entreprises de type naisseur-finisseur (NF) assurées au programme ASRA détenaient 54 % des truies et 59 % des porcs assurés. Les entreprises de type naisseur (N) possèdaient 46 % des truies assurées, alors que les entreprises de type finisseur (F) engraissaient 41 % des porcs.

Source : Statistique Canada – Catsnet Analystics
Malgré les nombreuses perturbations commerciales de 2019, les exportations du porcs du Québec ont affiché des résultats positifs avec une croissance, tant en volume (+3 %) qu’en valeur (+9 %).

Source : Statistique Canada – Catsnet Analytics
Bien que le marché américain demeure le principal client du Québec en terme de valeur, c’est la Chine qui accapart le premier rang en terme de quantité. En 2019, les volumes d’exportations québécoises de viande porcine en direction de la Chine comptent pour 28 % du total de nos exportations.

,G$
en retombées économiques
à travers
la province
000
millions de kilos de viande porcine
ont été produits en 2019, atteignant ainsi un record.
%
des porcs assurés
sont détenus par les entreprises de type naisseur-finisseur (NF) assurées au programme ASRA en 2018.

Source : La Financière agricole du Québec
Après avoir traversé un cycle d’intervention majeure du programme ASRA, le secteur s’est progressivement redressé depuis 2009. Les déficits combinés des fonds ASRA, dans le secteur porcin, ont été réduits de plus de 475 millions de dollars au cours des 10 dernières années. En 2019, le déficit du secteur porcin devrait se situer autour des 210 millions $, en baisse de près de 54 millions $ par rapport au niveau de 2018.

Source : Industrie Canada – Données sur le commerce en direct. Statistique Canada – Catsnet Analytics et la compilation des Éleveurs de porcs du Québec
Le porc est le produit bioalimentaire le plus exporté par le Québec, loin devant le chocolat, le soya et le sirop d’érable. Avec une valeur de plus de 1,8 milliard de $ en 2019, le Québec exporte plus de porc que d’électricité.

%
des porcs produits
au Québec

sont destinés à l’exportation.
%
des volumes d’exportation québécoises
de viande porcine sont destinés à la Chine

Portrait régional de la production porcine en 2019

Région Nombre d’entreprises Nombre de producteurs Nombre
de truies
Nombre
de porcs
Valeur ajoutée de l’élevage à l’économie
(millions $)
Valeur à la ferme
(millions $)
Emplois
élevage
Emplois
filière
Montérégie 510 817
67 290
23 %
2 486 581
36 %
328 513 3 838 8 481
Deux Rives 298 467
60 709
21 %
1 108 683
16 %
205 229 2 642 5 851
Centre-du-Québec 232 338
44 339
15 %
1 081 306
15 %
170 223 2 127 4 707
Beauce 328 533
41 082
14 %
1 084 736
16 %
170 224 2 085 4 612
Estrie 116 204
25 866
9 %
462 258
7 %
90 95 1 159 2 567
Lanaudière-Outaouais-Laurentides 110 212
21 325
7 %
360 569
5 %
72 74 940 2 082
Mauricie 53 82
12 930
4 %
212 850
3 %
46 44 568 1 302
Bas-Saint-Laurent 53 82
17 333
6 %
194 710
3 %
49 40 678 1 504
Total 1 700 2 735
290 874
100 %
6 991 693
100 %
1 130 1 443 14 057 31 106

Source: Les Éleveurs de porcs du Québec
La production porcine est un important générateur d’activité économique et d’emplois avec une valeur ajoutée de 1,1 milliard de dollars et par une contribution à la création et au maintient de plus de 31 000 emplois dans toutes les régions du Québec.